mardi 28 octobre 2008

SE LA COULER DOUCE


Cette truc si jolie va être dedans nous quelque jour, si ont continue a profiter longuement des frites, du rhum, du tv. Avant il y avait déjà des poitrines de plastique, un nez et un cul de design, maintenant nous avons un coeur industriel, de fabrication en série. Voilà l'invention français. On espère d'arriver tôt a faire des âmes artificielles, qui ne laisseront pas des résidus. Sera-t'-il si jolie?
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Pour l'instant je préfère de me consacrer a mon ménisque, si petit, si crassé, il n'est qu'un petit infant pour moi. Je veux le faire sortir tous les matins, très tôt, a courir. Je veux me marier avec lui, je veux le posséder moi tout seul, en faisant que les chirurgiens ne le volent pas, un peu, un peu, chaque deux ans.
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jeudi 23 octobre 2008

EXTREMODURO

Je veux poser votre attention sur un phénomène musical espagnol magnifique: Extremoduro. Il me rappelle a des chansons faites a parts égales entre Mano Solo et Noir Désir. J'ai essayé de traduire un des fragments du premier chanson du dernier cd pour vous. J'espère que ça vous plaise:


Qu'il casse la chaîne qui attache l' horloge aux heures
qu'il s'attende l'averse et nous restons flottant deux gouttes

accroché un moment a la queue du vent je me trouve beaucoup mieux
j'oubliai de poser sur le sol mes pieds et je me trouve beaucoup mieux

voler, voler



dimanche 19 octobre 2008

PEU IMPORTE (1--6)

Encore un autre jour d' humiliation pour les Intouchables, touchés du fier commencement jusqu'à le froid et embarrassé finalement pour l'élégance et le spirite minet de ses rivales d'ajour hui, Pinar Rangers. Le couloir rose n'a pas donné de force a nôtres joueurs, et seulement Abreu, c'est a dire Antoine Majoney a réussi a mettre un goal qui doit être le fil de l'espérance pour le prochaine dimanche. De coté négatif l'absence justifié de Yoko Ono et la disparition classique de S. Folleitor, qui n' est arrivé que pour boire de la bière quand le match est fini.

mardi 14 octobre 2008

LE MONDE.FR




Voici l'étape espagnole du Woody Allen European Tour. Exilé de sa bulle new-yorkaise pour cause d'épuisement de son crédit auprès des studios hollywoodiens, Woody Allen a débuté ce voyage européen depuis déjà quatre ans, pour son plus grand bénéfice artistique et financier. Après trois incursions successives en Angleterre (Match Point, 2005, Scoop, 2006, Le Rêve de Cassandre, 2007), et avant une probable halte en France, Vicky Cristina Barcelona, comédie sentimentale tournée à cent à l'heure, invite le public à un exubérant arrêt ibérique.

C'est à Barcelone, baroque et fiévreuse capitale catalane, que se déroule ce qu'il ne faut pas craindre de nommer l'espagnolade. Là, un beau matin, débarquent à l'aéroport deux belles jeunes femmes américaines, invitées à passer l'été par les parents éloignés de l'une d'entre elles résidant dans la ville.

Le film procède en partie de l'antagonisme qui caractérise ce tandem. Vicky (Rebecca Hall), la brune élégante, est une sage étudiante qui termine un mémoire sur l'identité catalane et a laissé au pays son fiancé, jeune businessman aussi piquant qu'un pot de yaourt. Cristina (Scarlett Johansson), la blonde explosive, est une épidermique velléitaire en quête de vocation artistique, d'expériences nouvelles et de sensations fortes.

Le réalisateur va donc s'amuser à soumettre ces deux modernes jouvencelles à un jeu trépidant qui brouille la donne de départ. Du moment où elles posent le pied sur le sol espagnol, les événements ne cesseront de s'accélérer, les esprits de s'échauffer, les coeurs de s'affoler. L'obtention de ce précipité passe par l'ajout d'un puissant réactif local. Il s'agit de Juan Antonio (Javier Bardem), artiste peintre exalté et ténébreux, qui, de notoriété publique, n'est jamais vraiment sorti de la relation passionnelle et violente qu'il entretient avec son ex-femme, Maria Elena (Penélope Cruz), qui a pourtant failli le trucider d'un coup de couteau.

Plus que les charmes réels de l'individu, c'est cette rumeur qui incite Cristina, avide de romanesque, à en tomber raide amoureuse lorsqu'elle le croise au vernissage d'une exposition. Et c'est sa faim d'expérience passionnelle qui l'incite à répondre favorablement à l'artiste lorsqu'il propose sans détour aux jeunes femmes de passer un week-end en sa compagnie à Oviedo pour y admirer une sculpture rare du Christ et y faire accessoirement l'amour à trois après un bon dîner. Rétive à cet épicurisme frelaté, Vicky, qui bat froid Juan Antonio, se laisse pourtant entraîner dans l'aventure par Cristina.


Et ce qui doit arriver n'arrive justement pas. Victime d'une inflammation ibérique de son ulcère, Cristina s'alite, et c'est Vicky, dont la froideur cache des trésors romantiques insoupçonnés, qui se laisse finalement subjuguer par l'arsenal vieux style (dîner aux chandelles, guitare au clair de lune...) que déploie à son intention le bellâtre tourmenté.

Mais le retour à Barcelone renverse de nouveau la donne, avec l'arrivée du fiancé de Vicky, qui organise leur mariage en Espagne, et l'installation de Cristina, conquise à son tour en quatrième vitesse, avec Juan Antonio. Chez qui ne tarde pas à débarquer Maria Elena, tout juste sortie d'une tentative de suicide, et avec la folie furieuse de laquelle Juan Antonio et Cristina finissent par composer un ménage à trois, façon corrida.


L'histoire, basée sur l'accumulation des péripéties, l'accélération des ellipses et le retournement des situations, se poursuit bien au-delà de ce point et le spectateur l'appréciera pour ce qu'elle est : une fantaisie débridée servie par d'excellents acteurs et des moments de comique jubilatoire, notamment dans l'outrance échevelée que Bardem et Cruz confèrent à la perversion morbide de leur relation.

Mais le film recèle bien d'autres intérêts. L'intelligence de son style d'abord, dont la vitesse et la perpétuelle fuite en avant des personnages s'accordent avec l'architecture baroque de Barcelone, très présente dans le film. Mais aussi bien la manière dont cette fable utilise l'imagerie populaire, voire les clichés les plus éculés (sur l'Amérique aussi bien que sur l'Espagne) pour en tirer, dans la tradition du classicisme hollywoodien, une vérité universelle sur l'inconstance des sentiments.

Mais ce détour européen, qui est aussi un retour en grande forme cinématographique, permet surtout de lancer une ultime hypothèse sur le cinéma de Woody Allen. La manière exceptionnelle dont le cinéaste retrouve ses fondamentaux en filmant hors de son territoire, là où tant d'autres les perdent, fait penser qu'il n'aura jamais complètement été ce réalisateur juif new-yorkais qu'on a voulu qu'il soit. Du moins pas davantage qu'il n'est aujourd'hui anglais ou espagnol. En vérité, Allen n'est rien d'autre qu'un alien, étranger à tout, à commencer par lui-même. Il est par conséquent partout chez lui, où chacune de ses apparitions (qu'il soit ou non à l'écran) est une disparition de plus. Ce programme instable, Woody Allen l'avait définitivement formulé dans un chef-d'oeuvre intitulé Zelig (1983). A 70 ans passés, il en accomplit le destin, et c'est assez magnifique.

lundi 13 octobre 2008

TU DON

Tu as quelque sorte de force
pour changer la route de ma matin
comme si des lumières c'était

tu changes tout mon destin
a la foi que déchires la plus dificcile
de mes cicatrices

Et tout le chagrin
c'est évanoui


espagnol

dimanche 5 octobre 2008

ORGASME INTELLECTUEL







et merci a Pau pour la recommendation

L'IMMUNITÉ

L'immunité n'est pas ajourd hui
déguisement valide
pour quelques espèces qui
tour autour du paradigme
de la joie.

Sans s'aller plus loin
de la prôpe capacité d'oublier
l'Espagne se lêve prisionner des morts
qui reclamaient subvention
pour l'injustice infectieux
du guerre civile.



espagnol

(mais pas si bref)

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